La météo de rêve qui sévit en ce momment me donne des envies de jardin. Les fidèles savent que mon rêve de "jardin d'eden " n'est pas mort avec "la ferme", il est venu avec moi jusqu'ici, en plus petit bien sûr, mais tout aussi ambitieux, j'espère vous en donner des nouvelles bientôt. En attendant ma pomme emblématique, la "court-pendu", semble s'y plaire et la première "tatin", ne devrait pas tarder...
Et, n'en déplaise aux incrédules, on dégustera aussi les kiwis de sibérie:
Bonne semaine tout le monde,
SANTE!
Suite à mon dernier billet, l'aimable lecteur m'a exhorté à ne plus me soucier du "regard des autres et à apprendre à faire passer mon confort avant tout. Las! voilà un précepte bâti pour me séduire, mais qui néglige un peu la réalité des rapports humains : déambuler dans l'espace social c'est surtout mélanger son regard à celui des autres. Un peu comme comme sur une plage naturiste : ,Il faut d'abord se donner à voir pour pouvoir regarder . Et ce que je vois dans le regard des autres c'est le plus souvent une évaluation, évaluation du handicap et puis de ma personne et de ce que je pourrais bien "vouloir", car la personne valide, toute confite dans sa supériorité, se sent tenue d'adopter "la bonne attitude", vis à vis du handicapé. Imaginons une petite saynète : si je me promène en fauteuil et que je rencontre un "obstacle", mon premier réflexe sera de jeter un regard circulaire pour évaluer la situation et la meilleure façon de la résoudre. Si d'aventure mon regard croise celui de quelqu'un d'autre, cette personne va, immanquablement se précipiter pour me proposer de l'aide, ou pour m'expliquer pourquoi elle ne peut pas m'en apporter. Et me voilà cuit, condamné à me confondre en grimaces zygomatiques pour convaincre, sans froisser, que mon regard n'était pas, un appel à l'aide.Ceci explique qu'il soit si agréable d'être accompagné pour sortir en fauteuil: certes pas pour avoir un pousseur, mais pour avoir quelqu'un qui fait que je ne regarde pas si quelqu'un me regarde.
Je veux bien admettre que tout ça soit dans ma tête, mais je te rappelle, aimable lecteur, que Rousseau, qui avait, lui, un cerveau complet, fait de ce "regard de l'autre", " l'origine et le fondement de l'inégalité parmi les hommes" . Aller santé!
Au temps de jeunesse de ma vie d'avant, il y avait à Bayeux une institution appelée "manoir d'Aprigny", qui accueillait des enfants gravement handicapés. Parfois, aux beaux jours, le personnelfaisait prendre l'air aux malheureux , en les promenant sur d'étranges et hautes tables à roulettes, (le genre de chariot qui sert à transporter les plateaux-repas en collectivité), sur lesquels ils étaient sanglés dans des positions impossibles, qui leurs donnaient l'air de supliciés moyenâgeux, tordus de douleur. Nul doute que cet exercice procédait d'une intention généreuse de la part des jeunes gens sans qualification qui faisaient office d' "éducateurs", mais difficile d'ignorer l'effet "parade des monstres dans l'insistance fuyante des regards et de ne pas interpréter leurs râles, ou gémissements sporadiques, comme des protestations d'êtres ainsi exposés. Ce sont probablement eux qui m'inspirent cette répugnance que j'ai pour le " fauteuil électrique dont on me vante les bienfaits, j'aurais trop le sentiment de me mettre moi-même en spectacle, sur cette selette mobile.
santé!
Même si le soleil se fait plus discret en cette fin de saison, le bord de mer reste fréquentable
On peut même encore y piqueniquer le soir:
Eh oui, encore des bons momments au 28 avec la présence de tous les enfants et l'anniversaire "Irina/Aleksei" (joli travail d'équipe, Irina prend l'année et Aleksei les cadeaux 💑)! L'ocasion aussi d'une petite excursion à Quinéville avec, en plus du cadre superbe, une bonne surprise gastronomique au restaurant " Le panoramique".
Si j'ai une chérie à séduire un de ces jours c'est là que je l'inviterai. Vu la météo, un seul regret: ne pas avoir validé le bain de mer 2018, SANTE!
C
ertes, e ces temps de canicule, je me morfond un peu, loin de l'océan, mais le soleil a du bon: il a réveillé la tradition familiale du " cochon", à la broche. Cette fois c'était donc Lavren, le cousin d’Amérique , qui validait l'entrée dans l'âge adulte.En compagnie de quelques amis, qui ont redonné au "château", pendant un moment, une petite touche "internationale" du meilleur effet.
Une journée sans faute pour la bonne humeur et pour le cochon qui reste sans conteste mon animal préféré. Santé!
j'ai ditdans un billetrécent que l'arrivée de "migrants était une opportunité de se pencher sur la vie des pauvres" de france".Il semble bien que , du plus haut de l'Élysée, Jupiter m'aie entendu car le concours d'architecture, obligatoire avant l'attribution de la construction de logements sociaux, vient d'être supprimé. Heureusement il existe encore des architectes capables de concevoir des logements pour budgets serrés :
Petite pointe d'émotion puisque " mémé Monique" vient de sauter allègrement la barre des 80, se hissant de ce fait sur le trône de "matriarche".Distinction d'autant plus méritée qu'avant ça, elle assuma sans faillir la très lourde tâche d'être ma "môman".
Santé!
France, mère des arts, des armes et des lois! Voilà déjà un moment que je m'inquiète de l'évolution de la macronie, avec la loi"immigration elle choisit clairement un virage politiquement ultra-réactionnaire, moralement honteux et socialement idiot.se fermer frileusement à cet apport "gratuit" de bras, d'intelligence, d'imagination et de culture, relève d'un aveuglement inquiétant du pouvoir politique : non seulement ça ne découragera pas les quelques centaines de milliers de réfugiés "de guerre", que nous contribuons à produire à coup s de "rafales, mais pas non plus les dizaines de millions de réfugiés" climatiques" qui vont suivre. c'était une chance historique pour le pays de réfléchir à ses propres difficultés. Quelles réponses avons nous pour " nos" pauvres, nos chômeurs, nos mal-logés ? Le mode de production capitaliste va exploser sous l'action de ses contradictions internes : croissance infinie dans un monde fini, et accapparemment croissant des richesses par un nombre restreint de ploutocrates aux dépends de la masse es travailleurs.Il y a urgence à préparer de nouveaux modes de gestion économiques et de formes politiques pour les accompagner. Ce n'est sûrement pas en se barricadant que la France tiendra sa place dans ce défi, ni en criminalisant les valeurs humanistes comme avec l'invention de ce "délit de solidarité", qui la déshonore.
Après ça, pour se remonter le moral, un petit portrait de la génération en charge du prochain monde... Santé!
Au
Pavillon on ne s'est jamais fait trop d'illusions sur le "centrisme" du président. Dès le départ, son quinquénat a pris un petit air "vichyste" et, vu la tête du ministre de l'éducation, les petits enfants des écoles ne devraient pas tarder à entonner "Jupiter nous voilà". La semaine dernière il faisait des croupettes aux cathos devant la conférence des évèques de france et hier, à la télé, il suggérait que la démocratie est un système un peu faiblard pour les défis du siècle. Pour l'instant lReM c'est contentée d'un peu de tripatouillage électoral pour être sûre de garder une confortable majorité à l'assemblée, maison attend de voir comment Macron va s'y prendre pour "muscler" le régime...!
Santé!
Eh oui, un grand voile sérieux c'est posé sur le pavillon ces derniers jours, dans un dernier geste majestueux, notre très réspecté Président a, une fois de plus violé la constitution de la Présipauté et nous a quittés, lui qui, malgré un "terrriible accident vasculaire", n'avait jamais laché la barre, celui là-même, nous a abandonnés, enfin, pas complétement car il croyait, lui aussi, aux "forces de l'esprit". Alors aujourd'hui le pavillon rouge lève une dernière fois le poing pour notre cher camarade :
le Président SALENGRO !
Il semble être admis que" la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde", la question est donc : laFrance, qui se vante d'être la 8ème puissance économique mondiale, doit accueillir qui ? sous la férule de Macron, les exilés fiscaux devraientavoir plus de chance que les syriens, c'est normal, ils nous coûtent moins cher en bombes...
Avec le soleil, on a refait la terrasse sur le gaillard d'arrière : voilà une fine équipe qui a bien compris l'esprit du bord :
"amitié, casse-roûte et bonne humeur". En attendant que la France ressemble à çà..
Santé!
Les temps sont durs, pendant que la maronie continue doucement de dériver vers un régime autoritaire, Le Pavillon a une pensée triste pour ces compagnons de route du camp progressiste qui ont profité de 2018 pour s'éclipser discrètement, comme savent le faire les gens de qualité. Ainsi, après Suzannee CITRON,c'est Jean SALEM. qui vient de descendre en marche. Deux pensées" non-conformistes" qui continueront à alimenter le débat au carré des officiers.
Santé!
Eh oui, nous-y voilà! c'est le momment, alors le pavillon rouge souhaite à tous ses amis, d'empiler les boheurs, les joies et les satisfactions pendant les douze mois qui viennent! Pour moi la transition se fait sans commentaires : 2018 s'annonce rigoureusement identique à 2017, avec le plaisir, au passage, d'avoir pu profiter de mes ebfants, de tous mes enfants, parce que, voye-vous, les enfants c'est comme les petits chats: c'est encore plus drôle quand-il y en a plusieurs!
Et puis j'ai pu jouer un peu au grand-père:
Quel bonheur, et quel privilège! Voilà un instant où le manque d'une deuxième main se fait cruellement sentir : ce serait tellement drôle de jouer en même temps!
Le minuscule camarade est doué d'un caractère heureux par lequel il est très difficile de ne pas être irradié:
Bon, j'arrête, je suis trop fier de mon lapinou :) Santé!
On peut même encore y piqueniquer le soir:
Une journée sans faute pour la bonne humeur et pour le cochon qui reste sans conteste mon animal préféré. Santé!
